Projet OCWAR-C
Contribuer à améliorer la cybersécurité et à lutter contre la cybercriminalité
Conformément à la convention de financement entre l’Union européenne et la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Expertise France, l’agence française de coopération technique internationale, a été mandatée pour mettre en œuvre le projet régional «Réponse de l’Afrique de l’Ouest sur la cybersécurité et lutte contre la cybercriminalité (OCWAR-C)».
Ce projet fait partie des priorités de coopération entre l’Union européenne, la Commission de la CEDEAO et ses États membres dans le cadre du programme indicatif régional du 11e Fonds européen de développement signé le 6 juillet 2015.
Le projet est mis en œuvre dans les États membres de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo) et en République islamique de Mauritanie.
L’objectif global du projet est de contribuer à améliorer la cybersécurité et à lutter contre la cybercriminalité, avec les résultats attendus suivants :
• La résilience et la robustesse des infrastructures de l’information sont améliorées
• La capacité des parties prenantes en charge de la lutte contre la cybercriminalité est améliorée
Les principales activités prévues sont les suivantes :
• Mettre en place un cadre stratégique qui renforce l’expertise technique, opérationnelle et analytique des institutions nationales concernées par la cybersécurité;
• Améliorer la sensibilisation à la cybersécurité et l’autonomisation des parties prenantes pour sécuriser Internet aux niveaux national et régional;
• Améliorer les capacités de gestion des incidents de sécurité informatique dans deux pays pilotes;
• Renforcer le respect des droits de l’homme et de l’état de droit dans deux pays pilotes;
• Analyser le cadre stratégique de mise en œuvre des infrastructures à clé publique (PKI) pour deux pays pilotes;
• Améliorer le cadre juridique permettant aux citoyens de tirer parti des dividendes numériques d’un cyberespace ouvert, libre, sécurisé et résilient;
• Améliorer les capacités de réponse aux affaires de cybercriminalité dans deux pays pilotes
La durée du projet est de 48 mois avec une phase d’identification des besoins de 6 mois, du 1er février au 31 juillet 2019.