COTONOU, BÉNIN
12-14 OCTOBRE 2022
La transformation numérique en cours dans l’économie mondiale génère malheureusement de nouvelles formes de criminalité liées à l’utilisation accrue des technologies de l’information et de la communication. L’Afrique a elle aussi adopté la transformation numérique. Dans son rapport 2021 sur l’évaluation des cybermenaces en Afrique1, Interpol a identifié les menaces les plus importantes : les escroqueries en ligne, l’extorsion numérique, la compromission de la messagerie électronique des entreprises, les rançongiciels et les réseaux de zombies.
La pandémie COVID-19 a mis en évidence la dépendance et l’utilisation accrues de l’Internet, des systèmes informatiques et des appareils mobiles. Internet, des systèmes informatiques et des appareils mobiles pour travailler, communiquer, acheter, partager et recevoir des informations. et recevoir des informations afin d’atténuer l’impact de la distanciation sociale. En conséquence, la plupart des organisations (éducation, santé, finances, etc.) ont désormais adopté le monde numérique en s’appuyant de plus en plus sur le travail à distance. ) ont adopté le monde numérique en recourant de plus en plus au travail à distance. une croissance exponentielle des cyberattaques et des menaces.
Au plus fort de la pandémie, les citoyens, les entreprises, le secteur de la santé et les agences gouvernementales ont été la cible de cyberattaques.
et les agences gouvernementales ont été la cible de cyberattaques et de menaces. Le site L’impact s’est traduit par une pression démesurée sur les ressources financières et humaines. humaines : le défi était double – faire face au nouveau coronavirus et se mobiliser pour faire face à la cybercriminalité. mobiliser les ressources pour faire face aux cybercrimes. Les organisations, les communautés et les Les organisations, les collectivités et les particuliers doivent donc concevoir des interventions en matière de cybersécurité afin d’améliorer leur position et de protéger leurs ressources. posture de cybersécurité et protéger leurs infrastructures de données et de systèmes d’information2 . une bonne cyberhygiène est désormais indispensable.
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda de la cybersécurité de la CEDEAO, le Projet
Crime Organisé : Réponse ouest-africaine en matière de cybersécurité et de lutte contre le
Cybercriminalité (OCWAR-C), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France, vise à renforcer la cybersécurité et à lutter contre la cybercriminalité dans l’espace CEDEAO en améliorant la résilience et la robustesse des infrastructures d’information et en renforçant les capacités des acteurs concernés par la lutte contre la cybercriminalité.
A ce jour, le projet, en collaboration avec la Commission de la CEDEAO, a contribué à améliorer la posture de cybersécurité de la région de la CEDEAO et de la Mauritanie en mettant en place deux instruments régionaux (la stratégie régionale de cybersécurité et de cybercriminalité de la CEDEAO et la politique régionale de protection des infrastructures critiques de la CEDEAO), en organisant des ateliers de renforcement des capacités, en fournissant des équipements de criminalistique numérique et en créant/améliorant des laboratoires de criminalistique numérique. laboratoires de criminalistique numérique.
Conformément au mandat de la CEDEAO, le projet veille tout particulièrement à ce que que les questions liées à la cybersécurité soient considérées comme un élément essentiel de la croissance économique de la région. économique de la région.
Le premier symposium régional de la CEDEAO sur la cybersécurité, qui s’est tenu en 2021, a permis d’avoir une vue d’ensemble et de comprendre que la cybersécurité est un facteur clé de la durabilité économique et sociale, et que les investisseurs peuvent avoir confiance. Le symposium a également permis de sensibiliser à l’importance d’investir dans la main-d’œuvre en cybersécurité.
Le Symposium 2022 sur la cybersécurité suivra le défi régional Hackerlab de la CEDEAO sur la cybersécurité, qui servira à identifier les talents et à soutenir les jeunes technologiques en herbe dans la région. Les points focaux de cybersécurité des Etats membres et les membres du Comité Technique Régional (CTR) auront l’opportunité de rencontrer les représentants du défi Hackerlab comme moyen de de constituer un vivier de cybercitoyens qualifiés au niveau national de chaque État membre.
Par conséquent, cette édition du symposium sur la cybersécurité vise à renforcer la volonté des États membres de la CEDEAO d’améliorer la posture de cybersécurité de la région, ce qui nécessite une main-d’œuvre en cybersécurité. L’objectif est de développer une feuille de route/un plan d’action pratique sur la façon d’améliorer la main-d’œuvre de cybersécurité dans la région.
